En 2020, les 3/4 des lecteurs de ce site www.tdah-adulte.org pensent être HP (Zèbre)
Dans la famille des neuro-atypiques, il y a la surdouance, ou précocité intellectuelle, ou Haut Potentiel Intellectuel (HPI), qui correspond à un résultat supérieur ou égal à 130 sur un test standardisé de Quotient Intellectuel . Le WAIS est l'échelle de Wechsler pour les adultes, qui combine des tests d'intelligence verbale, logico-mathématique et visuelle, ainsi que la vitesse de traitement du cerveau avec. La moyenne du test est à 100, et les individus au-dessus de 130 représentent 2,5% de la population. Beaucoup aiment se faire appeler "Zèbre", car les personnes à haut-potentiel, qui apprennent à bien se connaitre, savent assumer leur différence et se détachent de leur milieu naturel avec splendeur comme cet animal ... Citons aussi la dénomination HPE (Haut-Potentiel Emotionnel), qui ne se mesure pas avec un test officiel de type WAIS, qui a beaucoup de points communs avec le HPI mais qui va exterioriser plus ses émotions et être attiré par les métiers d'aide aux autres. HPI et HPE ont donc beaucoup de symptomes et solutions du NeuroAtypie Adulte comme décrits sur le site www.tdah-adulte.org.
Cette intelligence hors norme peut poser problème dans l'environnement scolaire ou social, car elle s'accompagne d'un fonctionnement différent. Les caractéristiques des enfants puis des adultes à haut potentiel ressemblent à celles des neuroatypiques : Fort besoin de stimulation, raisonnement global plutôt que séquentiel. Même si les HPI purs peuvent faire les deux et obtenir une bonne carrière professionnelle, leur pensée est majoritairement en arborescence. Certains s'ennuient facilement et vont alors se déconcentrer, ou chercher de la stimulation en perturbant les autres.
La plupart des adultes NeuroAtypiques et HP (Haut-Potentiel) ont une sensibilité ou réactivité émotionnelle plus forte que la moyenne : ils sont ébranlés par des retrouvailles avec un ami, ou en regardant une scène émouvante dans un film, ou encore une sensibilité extrême envers un inconnu qui semble souffrir. Poussé à l'extrême, ce trait de caractère devient une hyperréactivité émotionnelle appelée l'hypersensibilité. Chez ces hauts-potentiels, on parle de HPE (Haut Potentiel Emotionnel) . On parle aussi de labilité émotionnelle, pour désigner ces émotions et ces humeurs qui vont et viennent au moindre évènement.
Certains HP et/ou NeuroAtypie voudraient débrancher leur esprit tellement qu'ils souffrent de se sentir différents, incompris et blessés par le monde qui les entoure. Ils expliquent aussi que leur mental ne leur laisse aucun répit. Ils en ont assez de ces doutes, des questions qu’ils se posent, de cette conscience aiguë des choses, de leurs sens très développés auxquels n'échappe aucun détail. Mais cette perception rapide et augmentée de leur environnement immédiat, ainsi que toutes leurs autres qualités, peuvent provoquer aussi l'admiration d'une personne ordinaire (neurotypique).
Ce site www.tdah-adulte.org, sont sans doute implicitement orienté vers une élite de la NeuroAtypie. Dans les faits, parmi les neuroatypiques, il existe presque autant de déficients intellectuels (au sens scolaire et coefficient intellectuel) que de hauts potentiels avec une neuroatypie. Ceci dit il existe 8 formes d’intelligence dont seulement les 2 premiers sont mis en valeur à l’école et dans les test QI : L’intelligence logico-mathématique , verbo-linguistique, musicale-rythmique, corporelle-kinesthésique, visuelle-spatiale, interpersonnelle, interpersonnelle (ou sociale) et naturaliste-écologiste . Chacun pourra donc réussir dans sa vie, en lui donnant du sens et en exploitant ses vrais talents, petit à petit, grace à un travail sur soi (voir le manuel d'auto-coaching) qui comprend :
- Des pratiques de bien-être et des changements de comportements pour améliorer son hygiène de vie et son hygiène mental
- Une meilleure connaissance de soi en rencontrant par exemple d’autres HP et/ou NeuroAtypie, en tenant un journal de vie sur une période
- En exploitant ses propres évènements de vie qui font bouger naturellement, extérieurement et intérieurement (spirituellement)
Vous avez donc la chance de tomber sur ce blog et le site www.tdah-adulte.org qui est orienté implicitement vers les hauts potentiels (HP) ayant une neuroatypie, et vice-versa selon votre appellation favorite. Il est bien sûr orienté avant tout pour les adultes NeuroAtypiques quel que soit leur niveau et leur forme d'intelligence. Profitez donc de ce site quelques semaines au moins avant que votre curiosité vous attire ailleurs ...
Ce post est tout récent (2020). Mettez ci-dessous vos commentaires sur ce lien entre votre HP (Haut Potentiel) et votre NeuroAtypie, comment vous le vivez, ce que vous avez déjà mis en place pour vous épanouir, ce que vous aimeriez changer maintenant extérieurement et intérieurement.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe n'ai pas de commentaires à faire mais ce simple message me fait comprendre que je suis HP en plus de mon NeuroAtypie.
C'est un plus pour moi !
Je vais lire le site associé à ce blog car il est trés complet et le seul qui décrit bien ces 2 aspects de mon fonctionnement. Et il a un manuel d'auto-coaching trés complet que j'ai déjà commencé à lire et à mettre en oeuvre !!!
Merci aux auteurs !!
Elodie
Bonjour
RépondreSupprimerJe suis Tdah, je lis ce site, je fais de hautes études (médecine) et pourtant je ne me considère pas HP, j'ai même du mal au quotidien à tel point que j'ai l'impression d'avoir un déficit en QI.
Bref, je me questionne, est ce un terme pour rassurer ou réconforter les gens ?
P.S : Je suis toujours à la recherche d'une fluidité cérébrale, si des gens ont des astuces, je suis preneur
Bonjour,
SupprimerJe suis également étudiant et un professeur m'a carrément imprimé un livre : "trop intelligent pour être heureux? L'adulte surdoué" de Jeanne Siaud-Facchin. C'est un ouvrage facile à lire (même si sa lecture peut être désagréable lorsqu'elle nous renvoie à certains échecs douloureux. Je n'ai pas encore terminé ce livre, que je lis en même temps que tdah-adulte.org
Il m'est donc difficile de vous proposer de la substance, mais votre commentaire me fait penser aux mots que je viens de lire, qui m'ont d'ailleurs renvoyé à certains échecs, mettant en exergue ma différence, me mettant face à une impression d'incapacité, voir d’imbécillité.
Il est question de dépendance/indépendance à l'égard du champ.
Deux styles cognitifs différents.
Une personne indépendante du champ saura, par exemple, situer rapidement une figure géométrique dissimulée dans un ensemble de formes enchevêtrées.
Il semblerait que l'adulte surdoué soit à l'inverse, dépendant du champ : lorsqu'il y a trop d'informations, il lui est difficile de voir l'essentiel et ne sait pas se défaire de la charge émotionnelle présente. Sur une tâche ouverte, il se perd, il s'éloigne de la consigne, il perd du temps et le résultat n'est pas convaincant...
Sur une tâche fermée, il semblerait que ce soit l'inverse, le surdoué est d'après l'auteur, rapide, concentré, vraiment efficace.
Peut-être que ce petit commentaire vous aura aidé à y voir plus clair? C'est la première fois que je m'intéresse vraiment à cette différence qui me caractérise (même si je n'aime pas me considérer comme tel, je trouve ça affreusement présomptueux, prétentieux et j'en passe) et l'extrait que je vous synthétise dans ce commentaire m'a fait l'effet d'une énième claque dans la gueule.
En espérant cependant que vous trouverez les réponses nécessaires à l'accomplissement de vos objectifs, je vous souhaite une bonne continuation.
Bonjour Kuroro,
Supprimerje me demande ce que tu entend par "fluidité cérébrale"?
si tu pouvais expliciter et définir un peu plus ça serait peut-être plus facile de cibler des astuces, ou y réfléchir ensemble...
Merci de mentionner le haut potentiel intellectuel et ses liens avec la neuroatypie.
RépondreSupprimerJe suis cependant gênée par le fait que dans votre texte, les HPI semblent mis sur un piédestal et considérés comme "supérieurs" aux autres. Notamment, les expressions "se détacher avec splendeur" ou "élite NeuroAtypie" me posent problème, voire me choquent.
Par ailleurs, je trouve que vous généralisez beaucoup les caractéristiques des HPI et les difficultés qu'ils peuvent avoir. La recherche scientifique montre que tous ne sont pas hypersensibles, par exemple. Une excellente émission de podcast, Méta de choc, a récemment sorti un épisode très complet et rigoureux sur le sujet des HPI (épisode 16), je le conseille à tous !
Voici le lien : https://www.metadechoc.fr/shocking-16-stephanie-aubertin-hpi
Bonne recherche,
M (HPI diagnostiquée et probablement NeuroAtypie)
Merci pour vos remarques constructives et judicieuses. Vous avez entièrement raison, il n'y a pas d'élite. L'intelligence n'est pas un critère, elle peut rendre même idiot ou malheureux, et n'est souvent là que pour justifier ses propres croyances. Le 1er audio sur le lien que vous partagez explique celà trés bien.
SupprimerPascal
Bonjour,
RépondreSupprimerCe que je vais écrire là n'est peut être pas vraiment un partage mais un questionnement d'expérience. Je n'ai pas eu de détection effectuée officiellement de HPI et NeuroAtypie mais c'est vrai qu'un sentiment de différence avec le monde qui m'entoure et les autres m'a toujours fait me questionner sur cette "gêne" sans pouvoir la comprendre. Dans un premier temps, j'ai été creusé du côté HPI mais récemment la découverte de du NeuroAtypie a été une sorte de révélation.
Ma remarque serait la suivante. Est ce que si on considère qu'une personne NeuroAtypie avec hyperactivité a une sorte de dépendance à la stimulation, au mouvement, n'est ce pas dans le cadre d'un HPI un champ de plus, le champ psychique qui puisse être un champ possible d'hyperactivité ? En d'autres terme une personne avec NeuroAtypie et HPI n'aura pas t-elle pas tendance à investir le champ du mental comme champ invisible pour se défouler sans gêner trop les autres ?
J'ai la sensation que si hyperactivité, j'ai, elle ne semble avoir jamais été relevé car, elle ne semble pas avoir été derengeante étant donné que se besoin d'hyperstimulation ait été "camouflé" par un mouvement psychique plus invisible au yeux des autres. Je pense que j'ai toujours eu ce besoin de compréhension et d'enchantement pour pouvoir agir et sans réel cadrage extérieur j'ai dû apprendre de moi même le sens des apprentissages à l'école par exemple pour pouvoir me donner à fond. J'ai d'ailleurs souvent remarqué que j'avais souvent tendance à être plus à fond que les autres dans tout ce que j'entreprends. J'ai l'impression que le hpi est une chance avec une neuroatypie, en tout cas je pense qu'il est important de le saisir ainsi car c'est comme si un énorme moteur avait à son service une grosse machine intellectuelle pour pouvoir se déplacer... Et le seul écueil, sentiment souvent ressenti, serait de ne pas parvenir à réaliser dans le monde réel des projets flamboyants déroulé dans le mental. Alors je crois qu'il ne faut pas hésiter à se faire aider pour ça. C'est ce qui fait, je crois la richesse d'une société. Nous sommes très forts à initier des projets ? Super ! Des personnes sont elles, très performantes à trouver les moyens de les réaliser ! Sans partir dans des débats politiques, prenons l'exemple de nos institutions françaises. Le président donné le cap avec ses idees, et la foule de petite mains doit pouvoir les mettre en oeuvre (ce qui n'est pas sans source de grosses problématiques...). Ce que je veux dire par là c'est que je crois qu'il n'y a pas à se juger ni soit ou les autres mais à apprendre à mieux se connaître pour faire utilisation de son fonctionnement et faire équipe avec les autres pour se mette en marche. Comme un puzzle, nous avons dans trous, et exubérances, tâchons de trouver nos camarades, pour faire un tout. Nous sommes riches de nos différences et le "diagnostique" ne peut que nous permettre de nous comprendre et enfin pouvoir à passer à autre chose pour avancer.
Nous ne demanderions pas à un homme sans bras ni jambe de se mettre à confectionner un tricot, mais peut être passera t-il sa vie à essayer d'apprendre à le faire, en vain. Alors peut être soyons indulgents avec nous même NeuroAtypie, prenons consciences de nos faiblesses et aussi de nos forces, acceptons peut que nous n'ayons parfois ni bras, ni jambes, mais que cette acceptation est la première étape pour trouver grave à notre grande créativité, des solutions pour utiliser notre tête, notre cœur et insuffler un peu d'énergie à ce monde un peu fou, et parfois vide de sens... Sans aller jusqu'à un taylorisme, ensembles nous sommes plus fort je crois. En tout cas ça m'aide énormément de le penser et prendre aujourd'hui conscience de mes "manques" ne fait pas de moi quelqu'un de faible, bien au contraire, cela me permet de me relier aux autres et d'être plus ouvert au monde. On n'est pas supérieurs au autres, on est juste différents, et ce n'est pas grave, il faut juste trouver la pièces de puzzle qui nous correspondra.
RépondreSupprimerVoilà pour mon témoignage, ne sachant pas très bien si il répond à la demande initiale, en tout cas je suis très intéressé par le sujet et ai hâte de voir la suite et d'échanger à ce propos.
Bien à vous, vous félicitant pour avoir eu le courage de cette précieuse ATTENTION, qui sera, et est déjà peut etre la guerre de demain. (Piste partage peur ceux que ça intéresse: Pour une écologie de l'attention, Y. Citton)
bonjour, je n'étais pas au courant que j'étais neuroatypiques HP, et même si je déteste les étiquette, je dois me reconnaitre en tant que tel avec cette pensée en arboresence qui cherche à saisir la mécanique globale. Je comprends que j'ai essayé de rentrer dans les cases établies par l'extérieur, alors que je n'aime pas les cases, ce qui m'a rendu profondément malheureux pendant des années. J'avais l'impression de rester enfermé dans un enclos alors que les possibilités sont infinies. Confronté à la violence et l'indigence des gens "simples" je veille cependant à ne pas les juger Je sors d'un burn out, et commence à envisager ma vie en fonction de mon plein potentiel, avec des gens qui me ressemblent : curieux, ouvert, sans à priori, esprit collectif... merci pour vos articles
RépondreSupprimerBonjour, je n’ai pas consulté et donc pas été diagnostiquée ni NeuroAtypie ni HPE mais merci de ce blog car je réalise aujourd’hui en lisant toutes ces infos, ces partages que le dysfonctionnement que je ressens depuis toutes ces années a un nom et que d’autres sont comme moi. Je n’ai pas cherché à exploiter des capacités, début de vie compliqué et perte de confiance en soi, mais j‘ai oscillé entre hyper et hypoactivité, passé ma vie à courir après le temps, après le repos de l’activité cérébrale inarrêtable, incontrôlable, à ressentir et agir dans l’excès et à me demander pourquoi mes valeurs étaient toujours en décalage. Investie à 300% puis faire machine arrière pour ne pas finir en mille morceaux, victime de l’incompréhension des autres, alors que la recherche est juste hyper simple, limpide et bienveillante même si parfois un peu directive ok... le recherche du parfait, en permanence, mais de soi, pas forcément des autres quoique parfois un peu quand même:-) mais avec davantage de tolérance et de patience pour autrui que pour soi....
RépondreSupprimerDe l’intuition oui tout le temps ce qui m’a beaucoup servi dans mon premier métier (infirmière). Pourquoi pas médecin ou véto? Par fainéantise... infirmière était plus rapide, plus facile. J’ai exercé ce métier pendant près de 20 ans, fuyant chaque fois les procédures imbéciles, la hiérarchie bêtifiante insoutenable qui allaient à l’encontre des valeurs mêmes de la médecine et de l’humain. J’ai fini par capituler car la machine vous écrase et je n’ai pas voulu me soumettre. Pas en phase avec mes valeurs. Aujourd’hui éducateur sportif, monitrice d’équitation je suis indépendante et rêve de créer ma structure, créer un vrai havre équestre, où je pourrais y dispenser un enseignement de qualité.
Les chevaux et les animaux en général m’ont plus appris sur la vie et la communication, sur l’authenticité, la substance de l’essentiel, l’amour et l’émotion, la confiance et l’absolu, et surtout la normalité.
Et j’essaie de transmettre cela tout en continuant d’apprendre chaque jour. Mais la souffrance morale malgré une chance infinie dans cette vie, me rattrape toujours et en lisant ce blog je peux enfin comprendre et avancer davantage. Soulager ce que je pensais être anormal et arriver à peut être canaliser cette énergie excessive et parfois épuisante pour améliorer mon estime de moi, me calmer, et m’en servir de façon positive. Apprendre ce qui est difficile, c’est à dire prendre du recul, contrôler la spontanéité mais sans renoncer à soi. Survivre mais continuer de vivre et aimer avec la même passion. Merci à vous tous. Je vais continuer ma lecture et mes recherches.
Elisabeth
Bonjour, je n’ai pas consulté et donc pas été diagnostiquée ni NeuroAtypie ni HPE mais merci de ce blog car je réalise aujourd’hui en lisant toutes ces infos, ces partages que le dysfonctionnement que je ressens depuis toutes ces années a un nom et que d’autres sont comme moi. Je n’ai pas cherché à exploiter des capacités, début de vie compliqué et perte de confiance en soi, mais j‘ai oscillé entre hyper et hypoactivité, passé ma vie à courir après le temps, après le repos de l’activité cérébrale inarrêtable, incontrôlable, à ressentir et agir dans l’excès et à me demander pourquoi mes valeurs étaient toujours en décalage. Investie à 300% puis faire machine arrière pour ne pas finir en mille morceaux, victime de l’incompréhension des autres, alors que la recherche est juste hyper simple, limpide et bienveillante même si parfois un peu directive ok... le recherche du parfait, en permanence, mais de soi, pas forcément des autres quoique parfois un peu quand même:-) mais avec davantage de tolérance et de patience pour autrui que pour soi....
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Les chevaux et les animaux en général m’ont plus appris sur la vie et la communication, sur l’authenticité, la substance de l’essentiel, l’amour et l’émotion, la confiance et l’absolu, et surtout la normalité.
Et j’essaie de transmettre cela tout en continuant d’apprendre chaque jour. Mais la souffrance morale malgré une chance infinie dans cette vie, me rattrape toujours et en lisant ce blog je peux enfin comprendre et avancer davantage. Soulager ce que je pensais être anormal et arriver à peut être canaliser cette énergie excessive et parfois épuisante pour améliorer mon estime de moi, me calmer, et m’en servir de façon positive. Apprendre ce qui est difficile, c’est à dire prendre du recul, contrôler la spontanéité mais sans renoncer à soi. Survivre mais continuer de vivre et aimer avec la même passion. Merci à vous tous. Je vais continuer ma lecture et mes recherches.
Elisabeth
Bonjour, je n’ai pas consulté et donc pas été diagnostiquée ni NeuroAtypie ni HPE mais merci de ce blog car je réalise aujourd’hui en lisant toutes ces infos, ces partages que le dysfonctionnement que je ressens depuis toutes ces années a un nom et que d’autres sont comme moi. Je n’ai pas cherché à exploiter des capacités, début de vie compliqué et perte de confiance en soi, mais j‘ai oscillé entre hyper et hypoactivité, passé ma vie à courir après le temps, après le repos de l’activité cérébrale inarrêtable, incontrôlable, à ressentir et agir dans l’excès et à me demander pourquoi mes valeurs étaient toujours en décalage. Investie à 300% puis faire machine arrière pour ne pas finir en mille morceaux, victime de l’incompréhension des autres, alors que la recherche est juste hyper simple, limpide et bienveillante même si parfois un peu directive ok... le recherche du parfait, en permanence, mais de soi, pas forcément des autres quoique parfois un peu quand même:-) mais avec davantage de tolérance et de patience pour autrui que pour soi....
RépondreSupprimerDe l’intuition oui tout le temps ce qui m’a beaucoup servi dans mon premier métier (infirmière). Pourquoi pas médecin ou véto? Par fainéantise... infirmière était plus rapide, plus facile. J’ai exercé ce métier pendant près de 20 ans, fuyant chaque fois les procédures imbéciles, la hiérarchie bêtifiante insoutenable qui allaient à l’encontre des valeurs mêmes de la médecine et de l’humain. J’ai fini par capituler car la machine vous écrase et je n’ai pas voulu me soumettre. Pas en phase avec mes valeurs. Aujourd’hui éducateur sportif, monitrice d’équitation je suis indépendante et rêve de créer ma structure, créer un vrai havre équestre, où je pourrais y dispenser un enseignement de qualité.
Les chevaux et les animaux en général m’ont plus appris sur la vie et la communication, sur l’authenticité, la substance de l’essentiel, l’amour et l’émotion, la confiance et l’absolu, et surtout la normalité.
Et j’essaie de transmettre cela tout en continuant d’apprendre chaque jour. Mais la souffrance morale malgré une chance infinie dans cette vie, me rattrape toujours et en lisant ce blog je peux enfin comprendre et avancer davantage. Soulager ce que je pensais être anormal et arriver à peut être canaliser cette énergie excessive et parfois épuisante pour améliorer mon estime de moi, me calmer, et m’en servir de façon positive. Apprendre ce qui est difficile, c’est à dire prendre du recul, contrôler la spontanéité mais sans renoncer à soi. Survivre mais continuer de vivre et aimer avec la même passion. Merci à vous tous. Je vais continuer ma lecture et mes recherches.
Elisabeth
Bonjour, je n’ai pas consulté et donc pas été diagnostiquée ni NeuroAtypie ni HPE mais merci de ce blog car je réalise aujourd’hui en lisant toutes ces infos, ces partages que le dysfonctionnement que je ressens depuis toutes ces années a un nom et que d’autres sont comme moi. Je n’ai pas cherché à exploiter des capacités, début de vie compliqué et perte de confiance en soi, mais j‘ai oscillé entre hyper et hypoactivité, passé ma vie à courir après le temps, après le repos de l’activité cérébrale inarrêtable, incontrôlable, à ressentir et agir dans l’excès et à me demander pourquoi mes valeurs étaient toujours en décalage. Investie à 300% puis faire machine arrière pour ne pas finir en mille morceaux, victime de l’incompréhension des autres, alors que la recherche est juste hyper simple, limpide et bienveillante même si parfois un peu directive ok... le recherche du parfait, en permanence, mais de soi, pas forcément des autres quoique parfois un peu quand même:-) mais avec davantage de tolérance et de patience pour autrui que pour soi....
RépondreSupprimerDe l’intuition oui tout le temps ce qui m’a beaucoup servi dans mon premier métier (infirmière). Pourquoi pas médecin ou véto? Par fainéantise... infirmière était plus rapide, plus facile. J’ai exercé ce métier pendant près de 20 ans, fuyant chaque fois les procédures imbéciles, la hiérarchie bêtifiante insoutenable qui allaient à l’encontre des valeurs mêmes de la médecine et de l’humain. J’ai fini par capituler car la machine vous écrase et je n’ai pas voulu me soumettre. Pas en phase avec mes valeurs. Aujourd’hui éducateur sportif, monitrice d’équitation je suis indépendante et rêve de créer ma structure, créer un vrai havre équestre, où je pourrais y dispenser un enseignement de qualité.
Les chevaux et les animaux en général m’ont plus appris sur la vie et la communication, sur l’authenticité, la substance de l’essentiel, l’amour et l’émotion, la confiance et l’absolu, et surtout la normalité.
Et j’essaie de transmettre cela tout en continuant d’apprendre chaque jour. Mais la souffrance morale malgré une chance infinie dans cette vie, me rattrape toujours et en lisant ce blog je peux enfin comprendre et avancer davantage. Soulager ce que je pensais être anormal et arriver à peut être canaliser cette énergie excessive et parfois épuisante pour améliorer mon estime de moi, me calmer, et m’en servir de façon positive. Apprendre ce qui est difficile, c’est à dire prendre du recul, contrôler la spontanéité mais sans renoncer à soi. Survivre mais continuer de vivre et aimer avec la même passion. Merci à vous tous. Je vais continuer ma lecture et mes recherches.
Elisabeth
Bonjour, je n’ai pas consulté et donc pas été diagnostiquée ni NeuroAtypie ni HPE mais merci de ce blog car je réalise aujourd’hui en lisant toutes ces infos, ces partages que le dysfonctionnement que je ressens depuis toutes ces années a un nom et que d’autres sont comme moi. Je n’ai pas cherché à exploiter des capacités, début de vie compliqué et perte de confiance en soi, mais j‘ai oscillé entre hyper et hypoactivité, passé ma vie à courir après le temps, après le repos de l’activité cérébrale inarrêtable, incontrôlable, à ressentir et agir dans l’excès et à me demander pourquoi mes valeurs étaient toujours en décalage. Investie à 300% puis faire machine arrière pour ne pas finir en mille morceaux, victime de l’incompréhension des autres, alors que la recherche est juste hyper simple, limpide et bienveillante même si parfois un peu directive ok... le recherche du parfait, en permanence, mais de soi, pas forcément des autres quoique parfois un peu quand même:-) mais avec davantage de tolérance et de patience pour autrui que pour soi....
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Les chevaux et les animaux en général m’ont plus appris sur la vie et la communication, sur l’authenticité, la substance de l’essentiel, l’amour et l’émotion, la confiance et l’absolu, et surtout la normalité.
Et j’essaie de transmettre cela tout en continuant d’apprendre chaque jour. Mais la souffrance morale malgré une chance infinie dans cette vie, me rattrape toujours et en lisant ce blog je peux enfin comprendre et avancer davantage. Soulager ce que je pensais être anormal et arriver à peut être canaliser cette énergie excessive et parfois épuisante pour améliorer mon estime de moi, me calmer, et m’en servir de façon positive. Apprendre ce qui est difficile, c’est à dire prendre du recul, contrôler la spontanéité mais sans renoncer à soi. Survivre mais continuer de vivre et aimer avec la même passion. Merci à vous tous. Je vais continuer ma lecture et mes recherches.
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Bonjour, je n’ai pas consulté et donc pas été diagnostiquée ni NeuroAtypie ni HPE mais merci de ce blog car je réalise aujourd’hui en lisant toutes ces infos, ces partages que le dysfonctionnement que je ressens depuis toutes ces années a un nom et que d’autres sont comme moi. Je n’ai pas cherché à exploiter des capacités, début de vie compliqué et perte de confiance en soi, mais j‘ai oscillé entre hyper et hypoactivité, passé ma vie à courir après le temps, après le repos de l’activité cérébrale inarrêtable, incontrôlable, à ressentir et agir dans l’excès et à me demander pourquoi mes valeurs étaient toujours en décalage. Investie à 300% puis faire machine arrière pour ne pas finir en mille morceaux, victime de l’incompréhension des autres, alors que la recherche est juste hyper simple, limpide et bienveillante même si parfois un peu directive ok... le recherche du parfait, en permanence, mais de soi, pas forcément des autres quoique parfois un peu quand même:-) mais avec davantage de tolérance et de patience pour autrui que pour soi....
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Et j’essaie de transmettre cela tout en continuant d’apprendre chaque jour. Mais la souffrance morale malgré une chance infinie dans cette vie, me rattrape toujours et en lisant ce blog je peux enfin comprendre et avancer davantage. Soulager ce que je pensais être anormal et arriver à peut être canaliser cette énergie excessive et parfois épuisante pour améliorer mon estime de moi, me calmer, et m’en servir de façon positive. Apprendre ce qui est difficile, c’est à dire prendre du recul, contrôler la spontanéité mais sans renoncer à soi. Survivre mais continuer de vivre et aimer avec la même passion. Merci à vous tous. Je vais continuer ma lecture et mes recherches.
Elisabeth
Bonjour, je n’ai pas consulté et donc pas été diagnostiquée ni NeuroAtypie ni HPE mais merci de ce blog car je réalise aujourd’hui en lisant toutes ces infos, ces partages que le dysfonctionnement que je ressens depuis toutes ces années a un nom et que d’autres sont comme moi. Je n’ai pas cherché à exploiter des capacités, début de vie compliqué et perte de confiance en soi, mais j‘ai oscillé entre hyper et hypoactivité, passé ma vie à courir après le temps, après le repos de l’activité cérébrale inarrêtable, incontrôlable, à ressentir et agir dans l’excès et à me demander pourquoi mes valeurs étaient toujours en décalage. Investie à 300% puis faire machine arrière pour ne pas finir en mille morceaux, victime de l’incompréhension des autres, alors que la recherche est juste hyper simple, limpide et bienveillante même si parfois un peu directive ok... le recherche du parfait, en permanence, mais de soi, pas forcément des autres quoique parfois un peu quand même:-) mais avec davantage de tolérance et de patience pour autrui que pour soi....
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Les chevaux et les animaux en général m’ont plus appris sur la vie et la communication, sur l’authenticité, la substance de l’essentiel, l’amour et l’émotion, la confiance et l’absolu, et surtout la normalité.
Et j’essaie de transmettre cela tout en continuant d’apprendre chaque jour. Mais la souffrance morale malgré une chance infinie dans cette vie, me rattrape toujours et en lisant ce blog je peux enfin comprendre et avancer davantage. Soulager ce que je pensais être anormal et arriver à peut être canaliser cette énergie excessive et parfois épuisante pour améliorer mon estime de moi, me calmer, et m’en servir de façon positive. Apprendre ce qui est difficile, c’est à dire prendre du recul, contrôler la spontanéité mais sans renoncer à soi. Survivre mais continuer de vivre et aimer avec la même passion. Merci à vous tous. Je vais continuer ma lecture et mes recherches.
Elisabeth
Bonjour,
RépondreSupprimerJe confirme, dans mon cas, la corrélation entre HP et NeuroAtypie (tout en prenant en compte le risque de biais ou effet Barnum). En considérant mon parcours et les faits sur une quarantaine d'années, je me retrouve beaucoup plus dans les nuances neuroatypiques que celles associées à HP/"Zèbre", correspondant à ce qui est dit dans la page principale : "(...)la nature, qui a horreur du vide, ou les circonstances de vie, ont mis en place des formes d'intelligences pointues du fait de cette activité incessante du cerveau". La dispersion notamment, est une caractéristique forte, avec lassitude une fois le sujet rodé superficiellement. Les ouvrages très (trop?) souvent évoqué pour les HP ne reflètent pas beaucoup de points évoqués ici, positifs ou moins positifs. Une comparaison point par point serait utile, mais j'ai déjà envie de switcher :) à approfondir avec des spécialistes ? Merci pour ce travail néanmoins colossal (et si bien ordonné!). Léa
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai pleuré ce matin en lisant le site et en réalisant que malgré le déni que je portais sur le diagnostic de NeuroAtypie et HPI en juillet dernier à 44 ans... car j'ai réalisé que je cochais quasi toutes les cases des symptômes et fonctionnements décrits à propos des neuroatypiquesP!!
C'st dur mais c'est aussi un soulagement, je comprends mieux les remarques désagréables des autres (dont mon ex conjoint "insatisfaite chronique" => c'est un des symptômes; toujours besoin de nouveauté, de vibrer...).
Je comprends mieux pourquoi je ne rentre pas dans les cases, pourquoi j'alterne moments hyper et hypo actifs (élève étourdie..). Pourquoi la nouveauté et la curiosité intellectuelle me caractérisent de puis toujours comme ... retards, oublis, tâches inachevées.
Pourtant j'ai essayé (et j'essaie encore) le méthylphénidate qui n'a pas les effets escomptés sur l'amélioration de l'attention mais me procure maux de têtes, insomnies et agitation. Bref je n'ai pas trouvé le remède mais j'ai trouvé tellement de pistes de bon sens qui ME CORRESPONDENT sur votre site, adapté jusque dans son architecture aux NeuroAtypieP qui vous lisent.
UN GRAND GRAND MERCI pour le partage!
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai pleuré ce matin en lisant le site et en réalisant que malgré le déni que je portais sur le diagnostic de NeuroAtypie et HPI en juillet dernier à 44 ans... car j'ai réalisé que je cochais quasi toutes les cases des symptômes et fonctionnements décrits à propos des neuroatypiquesP!!
C'st dur mais c'est aussi un soulagement, je comprends mieux les remarques désagréables des autres (dont mon ex conjoint "insatisfaite chronique" => c'est un des symptômes; toujours besoin de nouveauté, de vibrer...).
Je comprends mieux pourquoi je ne rentre pas dans les cases, pourquoi j'alterne moments hyper et hypo actifs (élève étourdie..). Pourquoi la nouveauté et la curiosité intellectuelle me caractérisent de puis toujours comme ... retards, oublis, tâches inachevées.
Pourtant j'ai essayé (et j'essaie encore) le méthylphénidate qui n'a pas les effets escomptés sur l'amélioration de l'attention mais me procure maux de têtes, insomnies et agitation. Bref je n'ai pas trouvé le remède mais j'ai trouvé tellement de pistes de bon sens qui ME CORRESPONDENT sur votre site, adapté jusque dans son architecture aux NeuroAtypieP qui vous lisent.
UN GRAND GRAND MERCI pour le partage!
Témoignage AL -Part 2
RépondreSupprimerAinsi j'ai bénéficié d'un test plus poussé dans un centre spécialisé en neurologie.
Bien que le bilan de mon QI et NeuroAtypie soient hétérogènes, ils ont reconnus mon NeuroAtypie qui biaise d'ailleurs les résultat du QI ...compliqué tout ça...
En fait non, nous ne sommes pas "compliqués" (comme on nous l'a trop dit...) nous sommes "COMPLEXES" et ça , ça fait peur , même à soi-même...
J'ai ainsi pu être suivie pendant environ 3 ans pour mon NeuroAtypie ( enfin après avoir changé 3 fois de thérapeute et fini avec une thérapeute très pro mais hyper normopensante qui a commencé à croire que je faisais parfois des bouffée délirantes et que j'étais psychotique...bref, c'est une autre histoire mais encore un exemple de ce qui nous attends dans ce parcours de recherche de diagnostique et d'aide)
Durant ce suivis j'ai appris quelque chose d'essentiel:
je ne savais pas ce qu'était un comportement "normal". Je ne savais pas où était mon curseur, si dans certains cas c'était normal d'agir ainsi ou non.
Le mixage HP/NeuroAtypie amène à rendre des choses simple si compliquée.
J'ai un exemple concret:
Je suis tombée de ma chaise quand ma thérapeute m'a dit un jour:
"Moi aussi parfois j'oublie d'ouvrir le courrier et parfois j'ai des rappels..."
Car pour moi le fait de ne pas gérer mon courrier n'était que l'expression du NeuroAtypie et mon côté HP (perfectionniste) me disait " Tu ne doit JAMAIS oublier d'ouvrir ton courrier".
Parallèlement à mes suivis, j'ai fini mon Master, épuisée et pas totalement remise de mon 1er Burnout qui s'était déclenché 4 ans plus tt et j'ai commencé une nouvelle activité professionnelle.
Je me suis retrouvée dans une situation de nouveauté, avec de longs trajets, des journée de 9h non-stop avec slt 30 minutes de pause pour manger, sans expérience et aucun support logistique ni professionnel. Dans un lieu toxique, dysfonctionnant au possible, mobbée et, apothéose, harcelée par la nouvelle directrice une perverse narcissique dans toute sa splendeur!
Il a suffit de 7 mois de ce régime pour faire un 2 ème brunout, ou, d'après moi, rechuter dans mon burnout qui n'avait pas été totalement guéris.
Je ne me suis pas rendue compte de ce qui m'arrivait même si je voyais à quel point c'était extrême, j'en était arrivé à me dire pour tenir (après le "un jour après l'autre", puis "bon , 1 heure après l'autre"..) " une expiration après l'autre...".
Lorsque je me suis arrêtée je suis tombée dans un gouffre sans fond et je suis morte psychiquement...
J'ai compris au fil des mois à quel point mon état était grave et que ça allait prendre vraiment beaucoup de temps pour m'en remettre si je m'en remettrai...
Grace à mon super psy et un autre super psy que j'ai cherché afin de faire de l'hypnose mais qui finalement s'avère mon mentor, mon père de substitution avec qui je peux parler de mes quêtes métaphysiques,j'ai pu,peu a peu, me re-découvrir.
Car l'avantage de mes brunout c'est qu'ils ont fait exploser la camisole de force dont j'avais moi-même serré les liens ( je sais, l'image n'est pas bonne car l'exercice est impossible, sauf si tu arrives à te remettre la clavicule...désolée pour cette petite digression mais celui-le qui aura lu jusque là et aura souris est le/la même qui donne la raison d'être à ce passage...).
J'ai pu comprendre ce que j'avais fait pour rentrer dans ces fameuses cases, comment je m'étais toute ma vie sur-adaptée et j'ai pu commencé la quête du "qui suis-je vraiment?"
Témoignage AL- Part 3 et fin
RépondreSupprimerEn 2018 au contact de personnes qui se faisaient diagnostiquer Asperger dans mon groupe de parole j'ai pu commencer à me poser des questions plus précises sur toutes ces impressions d'être autiste, questions que je me posais depuis mes 18 ans...
En me questionnant,avec mon super psy, avec le groupe de paroles, après quelques livres et recherches absorbées ainsi qu'une observation pointue de mes comportements on a enfin reconnus mes troubles autistiques.
Pour moi maintenant l'image est complète.
Je peux assez facilement suivant mon comportement reconnaître la tendance NeuroAtypie, ou le côté HP qui s'exprime ou les limitation dûes au traits autistiques.
Mais si on mélange tout pour moi ce qui résume mon état c'est : hypersensible et hypersensitive
De là après on peut trouver tous les bons et mauvais côté de ces caractéristiques.
Ce qui est intéressant c'est de voir ce qui s'exprime dans chacun de ce traits (HP ou NeuroAtypie ou TSA).
Mais la frontière est toutefois si fine et subtile.
Je commence à voir toute mes limitations et a m'accepter mais je sais que je ne suis qu'à la moitié du parcours.
Ce qui m'aide c'est la démarche de vouloir me comprendre, d'apprendre à me connaître , de guérir mon estime de moi ravagée par ce parcours (et aussi par de la maltraitance subie durant l'enfance et autres traumas qui se greffent à tout ça), de comprendre de plus en plus ou sont mes ressources, apprendre à demander de l'aide, accepter mes limites, être indulgente avec moi-même...mais à la fois tout cela est très fatiguant et demande aussi un contexte favorable.
Je viens d'être reconnue comme invalide , la semaine dernière, suite à mon dernier burnout et vu ma réticence à retourner dans le monde du travail mon psy à lancé une demande de rente il y a 2 ans.
Je l'ai obtenue grâce à lui et après près de 3 ans de souffrances pour accepter ce statut, me retrouver sans rien ni personne durant des mois avec financièrement à peine de quoi pouvoir me nourrir, bref une descente aux enfers propre en ordre, qui, comme je l'ai dit, à permis une mort psychique, a permis que tout ce formatage brûle et se transforme, et que tel le phoenix ce parcours me permette de renaître de mes cendres si ce n'est plus flamboyante, plus moi-même...
J'ai aujourd'hui une perspective d'avoir une rente (qui permet de survivre) et ne plus devoir penser à "devoir" travailler, une reconnaissance de mes difficultés et limitations (ça va être autre choses de l'assumer auprès de mon entourage et face à la société) qui me permet de m'accepter toujours plus.
J'ai à peu près enfin 2 ans devant moi pour me consacrer à moi car croyez-moi cela n'est pas arrivé depuis mes 9ans...
Maintenant le résumé du résumé...
Aujourd'hui ce que je travaille c'est comment vivre dans la voie du milieu, sortir du "tout ou rien"...
Pour cela il s'agit de décortiquer chaque pensée, gérer les émotions, acquérir de la sagesse ( à travers les expériences et épreuves de la vie) , toujours plus de pleine conscience, d'introspection et dès aujourd'hui, d'écriture....J'ai compris tout cela,il reste à pratiquer...le plus dur en ce qui me concerne...
Merci de m'avoir lue et j'espère avoir apporté une petite pierre ( au moins un gravillon...) à l'édifice de ce merveilleux site qu'est tdah-adulte.org et son blog.
J'espère avoir éclairé certains, motivés d'autres...
Je me tiens à la disposition des créateurs du blog et du site ainsi qu'au blogueurs pour partager sur ce merveilleux sujet...
Bien à vous
AL